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Frère Antonio un missionnaire des « PÈLERINS DE LA MISÉRICORDE » de Nice, au Centre Miséricorde Divine de la Havane.

Le moine Antonio, de la communauté « PÈLERINS DE LA MISÉRICORDE » de Nice soutenu par l’archevêque de Toulon, Monseigneur REY,  est venu un mois à Cuba, pour une mission au Centre Miséricorde de la Havane.

Le frère Antonio de la communauté Les Pèlerins de la Miséricorde à Nice, à été le 29 août reçu par l’équipe cubaine de la Havane dans notre Centre Miséricorde d’El CHICO et son exploitation agricole. Quel bonheur et quel atout d’avoir pu passer un mois avec sa présence, pour notre équipe de bénévoles tant que pour toutes les personnes rencontrées à la Havane, des communautés, des personnes en difficultés, des enfants, des malades…

Facilement intégré dans notre monde, il a pu observer et vivre notre mission d’implanter une communauté efficace au sein d’un quartier marginalisé. Peu être, dans un autre périple, avec un immense plaisir, il nous accompagnera dans les autres quartiers où nous opérons.

Son aide à été précieuse pour notre centre, pour le quartier, pour les enfants, pour les personnes désireuses d’échanger, d’être écoutées et pour les malades. Il était présent dans toutes nos activités.

  • Bénédictions,

  • Évangélisation,

  • Cérémonie de l’Eucharistie (une première dans notre Centre)

  • Soupe de la Miséricorde

  • Naissance d’une chorale,

  • Bricolage dans le centre,

  • Cueillette de fruits dans l’exploitation…

 

TOUTE L’EQUIPE FRANCE ET CUBA TE REMERCIE INFINIMENT ET BRAVO POUR TON DÉVOUEMENT PENDANT TON SÉJOUR AVEC NOUS.

 

 

NE JUGEZ PAS, PRIEZ LA MISERICORDE

NE JUGEZ PAS, PRIEZ LA MISÉRICORDE.

Parmi les paroles d’ermites qui vivaient dans le désert d’Égypte, les Apophtegmes des pères (Ive-Ve S.) rapportent celles-ci.  » Ne jugez pas »

Un grand vieillard demeurait en Syrie aux alentours d’Antioche, et il avait un frère qui habitait avec lui. Or le frère était enclin à condamner celui qu’il voyait fautant.

Souvent donc, le vieillard l’exhortait sur ce point en lui disant : « En vérité, mon enfant, tu te trompes, et peut-être que tu perds ton âme, puisque personne ne sait ce qu’il y a en l’homme sinon l’Esprit qui habite en lui (cf. 1 Co 2, 11). Souvent, en effet, beaucoup de gens ayant commis au vu des hommes beaucoup de mauvaises actions se sont secrètement convertis à Dieu et ont été accueillis. Nous, nous connaissons leur péché, mais leurs autres bonnes actions, Dieu seul les sait. Outre que beaucoup, ayant mal vécu pendant toute leur vie, souvent à l’approche de la mort et de la fin de leur vie ont été trouvés en faisant pénitence et ont été sauvés.

À cela s’ajoute que, par la prière des saints, des pécheurs ont été accueillis. C’est pour cela que, même si on voit de ses propres yeux, il ne faut jamais juger quelqu’un. Il y a un seul juge, le Fils de Dieu. Et tout homme qui en juge un autre se trouve être comme « anti-juge » et « anti-Dieu » du Christ, car, se faisant juge de préférence au juge, il s’est emparé de la dignité, de l’honneur et de la puissance que le Père lui a donnés. »

                                                                                              APOPHTEGMES DES PÈRES